🐟 La Marque et ses affluents - Imaginons nos rivières!

Dans un contexte de changement climatique, il me paraît important de pouvoir soutenir le niveau d'eau de la Marque, alimentée en grande partie par les stations d'épuration (STEU). La réutilisation de l'eau en sortie de STEU à diverses fins pourraient probablement conduire à des assecs en période d'étiage. On pourrait imaginer des zones d'expansion de crue qui pourraient se vider progressivement lors des périodes d'étiage.
La qualité de l'eau ne doit pas non plus être délaissée. Plusieurs pistes de travail possible : (i) objectif 0 rejets directs des eaux usées par les riverains ; (ii) sécurisation des réseaux d'eaux usées qui longent la Marque. En cas de déversements, possibilité d'aménager des bassins tampons ? ; (iii) les STEU sont efficaces pour l'élimination de nombreux polluants, mais environ 30% de l'eau de la Marque provient des STEU. La qualité de l'eau est donc très vulnérable. Possibilité de travailler sur des traitements tertiaires dans les STEU ?

Dernier point : la partie renaturation de la Marque serait également un beau chantier avec du reméandrement, une augmentation de la ripisylve, notamment près des champs cultivés et élevages et des actions pour limiter l'érosion des berges et le lessivage des sols vers la rivière par temps de pluie.

Interdire les traitements dans les champs ou espaces agricoles qui la jalonnent. Planter des arbres pour limiter l'érosion mais également les inondations. Organiser des chantiers citoyens ou scolaires encadrés pour la débarrasser des déchets.

Ce qui peut être fait rapidement, c'est curer tous les fossés du bassin de la Marque, pour que l'eau puisse s'écouler. Pour passer souvent par là, je peux dire que certains n'existent presque plus, tellement ils sont remplis de vase et de végétation.

RENATURATION: création d'un chapelet dense de zones d'expansion de crues optimisées d'un point de vu milieu, recréer une ripisylve adaptée (suppression des ligneux non adaptés et replantation de saules arbustifs des saulaies à saules des vanniers et saules à trois étamines), reméandrage/création d'épis, rechargement du lit de la Marque en granulat et arrêt des curages ayant enfoncés le lit, remise en lumière de portion pour redevelloppement d'herbiers aquatiques à potamots, inventaire de tous les rejets impactants négativement la qualité d'eau et actions sur l'assainissement...

Après l’avoir dépolluer s’assurer de la qualité de ses eaux en interdisant les rejets directs.
Prévoir des zones humides inondables sur son parcours qui pourrait être utilisée à la demande.
Plantée des haies des arbres et autres végétaux. Interdire les constructions trop proches.

1ere étape, stopper les rejets dans les eaux de la rivière, puis s'attaquer au curage du cours d'eau afin de nettoyer les fonds des traces de pollutions historiques lorsque c'est possible et réduire l'impact du ravinage des champs à proximité. Pour éviter cette fuite des sols vers la rivière, prévoir l'aménagement d'une bande végétalisée (buisson et arbres) qui fera tampon.
Enfin viendra l'étape de remise en état des berges pour imaginer un jour y retrouver une faune et une flore abondante.

À Wasquehal, proposition d’aménagement d’un bassin d’eau vive sur les 200 derniers mètres en amont du port du Dragon, avec système d’obstacles mobiles type « OMNIFLOTS » (https://www.hydrostadium.com/catalogue/produit/les-obstacles-mobiles-omniflots). Cet aménagement contribuerait à réduire considérablement l’envasement en aval.
En complément, l’aménagement de pontons en amont et aval de ce bassin d’eau vive permettrait l’embarquement et débarquement en toute sécurité.

La Marque est navigable (sport de pagaie à faible impact) entre Bouvines et le Port du Dragon à Wasquehal. Cette portion nécessite un entretien régulier notamment la gestion de la végétation (arbres en travers, branches à tailler, etc.). Le Kayak Wasquehal Club poursuivra ses actions de nettoyage, toujours à des périodes peu impactantes pour la faune et la flore.

Entre le Port du Dragon (Wasquehal) et Croix, l’aménagement de la branche de Croix (canalisée) n’a malheureusement pas été finalisé. Les berges ont été aménagées pour la promenade et les modes doux, mais pas la voie d’eau. Ce secteur est très envasé (en voie d’atterrissement) et fortement eutrophisé. Les berges de l’ancien canal sont très dégradées, écroulées par endroit. Une renaturation la plus simple possible, évitant la mise en décharge des sédiments, devrait être conduite. Des aménagements limitant le ré envasement du port du Dragon et facilitant la chasse des sédiments pourraient venir en complément.