🐟 La Marque et ses affluents - Imaginons nos rivières!

Je l'imagine parcourue d'une kyrielle de parcs, comme la Deule l'est (espaces naturels de la MEL tels les Ansereuilles, la Cantereine, la Louvière...) qui protègent la flore et la faune, qui permettent de retenir les eaux... Et avec des chemins pour les promeneurs à pied ou à vélo ainsi que des lignes de transports en communs reliant les différentes villes à ces parcs.

J'imagine une Marque (+ son chevelu) renaturée au maximum avec de nouveaux méandres, des berges peu érodées, des zones d'expansion de crue, des protections du cours d'eau avec une ripisylve plus importante, en particulier aux abords des champs cultivés. Et surtout pas d'activité "nature" genre kayak sur ce si petit cours d'eau soumis déjà à de nombreuses pressions.

J'imagine la Marque repeuplée de poissons 🐟 des AAPPMA pour la gérer 🪓 et quelques pêcheurs pour la parcourir du scion 🎣 mais aussi pour la préserver 🙌

Abords agricoles non traités voire transformés en parc plantés d'arbre ou d'étang de débord pour éviter les inondations sur les chemins. Des chemins pour s'y promener à pied ou en vélo en toute sécurité. Des espaces pour se reposer et s'éduquer.

Plus aucun rejet d'eau usée, recréation d'un réseau de zone humides créées pour l'expansion des crues et un soutien à l'étiage, préservation des terres agricoles attenantes, une agriculture 100% bio sur les parcelles riveraines, boisements de certain de ces parcelles.

En février 2021 nous avons connu des inondations aux portes de Forest sur Marque ( je dispose de quelques photos prises à l'époque ) , se prémunir de ce risque me semble primordial .

Bonjour, Mon grand pere me disait qu'on mangeait encore des anguilles pêchées dans la Marque en 1920 a l'auberge d'hempempom (source historihem), ma mère s'y baignait en 1949 ; aujourd'hui encore elle reste très polluée et peu oxygénée. Je rêve de m'y baigner un jour mais faudrait pas trop tarder vu mon âge ! Je souhaiterais que l'on protège au maximum la rivière des épandages de pesticides sur les bords élargis de celle-ci. Merci.

Il faudrait dans un premier temps dépolluer les secteurs ayant servis de déversoir aux eaux usées des anciennes usines (sur Hem notamment). Puis réhabiliter les berges afin qu’elles soient praticables au moins d’un côté sur sa longueur. Ensuite quand les conditions seront favorables réintroduire la vie (Poissons, Batraciens, flore Etc..).
On peut aussi imaginer qu’une petite partie soit ouverte à la pratique du canoë. A terme ce sera un lieu de promenade préservée qui permettra de relier toutes les villes et villages qu’elle traverse.

Conserver des secteurs préservés mais aussi des secteurs ouverts à diverses activités de faible pression anthropique, notamment les déplacements modes doux ou des activités centrées autour de l’eau. Il est important de maintenir un accès au public –hormis dans les secteurs écologiquement les plus sensibles- pour que les métropolitains puissent s’approprier et défendre la préservation des autres secteurs.
La Marque aura encore plus de valeur pour tous si l’on arrive à développer les usages et renforcer les services naturels ou de loisirs : biodiversité élevée (zones humides, boisements, milieux aquatiques et terrestres) cadre de vie préservé, pratiques sportives ou actives.
Les zones inondables doivent aussi être maintenues et pourquoi pas recréées, en utilisant les outils de protection, dont les outils d’urbanisme.

Avec plus de tables de pique-nique

La Marque et ses affluents, ainsi que les milieux naturels associés (ripisylves, zones humides, zones inondables, milieu agricoles et forestiers formant les trames vertes et bleues) doivent être préservés et leur qualité améliorée.
Les secteurs naturels les plus sensibles doivent être protégés. Partout où cela est possible, des actions de « renaturation » doivent être engagées, afin de permettre une augmentation de la qualité de l’eau (au moins le respect des objectifs du SDAGE) et de la biodiversité.
Pour autant, cette préservation ne doit pas isoler les cours d’eau et leurs abords de la population : les métropolitains doivent pouvoir avoir accès à la rivière, ou au moins à certains secteurs. L’appropriation du cours d’eau, la compréhension de ses rôles (services rendus) sont des éléments clés de sa protection à long terme.

La Marque et ses affluents sont des atouts très importants pour la valorisation des sports de plein air. La Marque a un fort potentiel de visibilité au sein de la MEL. Elle pourrait être valorisée de multiples façons dans la traversée des centres-villes ou le long des voies vertes (déjà largement fréquentées).
Le maintien des activités existantes et le développement de nouvelles pratiques sportives et d’activités en lien avec la nature est favorable à la qualité de vie et est important pour valoriser les milieux et le patrimoine aquatique et nautique.