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Berge riche en biodiversité le long du canal

Espace à protéger des dégradations

Environ 500 m de long sur 10 m de large

Installer une clôture (sur environ 500 m) entre les bassins filtrants de Leers et la frontière belge, afin de préserver une zone de quiétude pour la faune, en canalisant les promeneurs sur le chemin existant depuis l'origine de l'ouverture de cette zone au public. Ce linéaire, propice à la faune, accueille des espèces peu communes, comme l'hypolaïs ictérine, le pouillot fitis, la rousserolle verderolle ou le martin pêcheur (et bien d'autres). On y trouve également plusieurs zones de lagunage, où nichaient canards colverts et grèbes castagneux… Une partie de la végétation a été détruite par des promeneurs indélicats pour créer un deuxième chemin (à quelques mètres de celui d'origine), et on voit désormais, très régulièrement, des chiens qui divaguent sur cette zone. Ces passages entraînent un dérangement constant de la faune, et la perte régulière de nichées. Amphibiens et micro-mammifères (comme la musaraigne, le campagnol ou les mustélidés) y sont régulièrement écrasés ou tués. Les lapins, nombreux il y a quelques années, désertent également cette zone. Ce chemin inapproprié impacte aussi, de manière très négative, cet endroit propice au castor et au martin pêcheur (entre autres). En complément, des panneaux d'informations permettraient d'expliquer aux promeneurs l'importance de rester sur le chemin d'origine pour préserver la quiétude de cette zone afin d'y protéger la biodiversité locale.