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Des forêts pour notre eau : reboiser les champs captants pour protéger la nappe phréatique
- Je décris le lieu que j'ai repéré
- Une parcelle de 3 000 m² dans la zone de champs captants située sur la nappe phréatique au sud de Lille.
- Pourquoi je l'ai repéré ?
- Ces champs captants jouent un rôle essentiel pour l’approvisionnement en eau potable de la MEL. Ils sont aujourd’hui menacés par les pollutions agricoles (nitrates, pesticides), des pollutions industrielles historiques ou accidentelles (hydrocarbures, solvants, métaux lourds), et des pollutions liées aux infrastructures de transport (polluants routiers, microplastiques, hydrocarbures issus du ruissellement). En s’inspirant de la démarche réussie de la ville de Munich, il s’agit ici de protéger durablement la nappe en remplaçant certaines surfaces par des forêts filtrantes, capables de piéger les polluants, améliorer l’infiltration de l’eau, et renforcer la biodiversité locale.
- Je peux préciser son emplacement
- Le site de départ sera une parcelle de 3 000 m² dans une commune de la zone de champs captants, par exemple à Faches-Thumesnil. Ce projet pilote pourra être étendu dans un second temps aux 29 communes “gardiennes de l’eau” de la MEL concernées par les champs captants : Allennes‑les‑Marais, Annoeullin, Bauvin, Beaucamps‑Ligny, Carnin, Don, Emmerin, Erquinghem‑le‑Sec, Escobecques, Faches‑Thumesnil, Fournes‑en‑Weppes, Hallennes‑lez‑Haubourdin, Hantay, Haubourdin, Houplin‑Ancoisne, Lesquin, Loos, Marquillies, Noyelles‑lès‑Seclin, Provin, Sainghin‑en‑Weppes, Salomé, Santes, Seclin, Templemars, Vendeville, Wattignies, Wavrin, Wicres.
- Quelle est sa surface ?
- 3 000 m² pour démarrer (surface maximale autorisée). (Projet reproductible ensuite dans d’autres parcelles de la zone des 29 communes concernées).
- Je décris en quelques lignes mon projet : Quel est mon projet ? En quoi permet il de développer la nature et d'apporter plus de biodiversité sur le territoire ? Pourquoi est-il adapté au lieu que j'ai repéré ?
- Ce projet consiste à reboiser et sanctuariser une zone de 3 000 m² située en champ captant, afin d’y créer une mini-forêt protectrice, entièrement dédiée à la filtration naturelle de l’eau et au développement spontané de la biodiversité locale. Le site sera exclu de toute activité agricole ou sylvicole, pour permettre une évolution libre du milieu dans le temps, sur le modèle de la régénération forestière naturelle. La première phase du projet inclura une translocation écologique par patchs à partir de forêts naturelles locales proches (Forêt de Phalempin, bois d’Hallennes, etc.), avec : Transfert de sol forestier vivant, incluant la fonge du sol (champignons mycorhiziens, décomposeurs…), indispensable au bon développement d’un écosystème forestier sain et autonome ; Transfert de micro-habitats (bois mort, litière, souche) et de plantes herbacées forestières indigènes (lierre, aspérule odorante, stellaire holostée, fougères, etc.) ; Plantation d’essences d’arbres typiques des forêts régionales : chêne pédonculé, érable champêtre, noisetier, charme, pommier sauvage… Cette approche vise à accélérer la création d’un écosystème complet, comprenant la végétation, la microfaune, les champignons et les microorganismes nécessaires au fonctionnement écologique d’une véritable forêt naturelle. Un bilan écologique sera réalisé au bout de 2 ans, incluant : le suivi de la biodiversité végétale et fongique, l’observation de la colonisation par les insectes, oiseaux, micromammifères, et la qualité des eaux d’infiltration (taux de nitrates, pesticides…). Cette micro-forêt deviendra une zone sanctuarisée à haute valeur écologique, démontrant qu’il est possible, même sur de petites surfaces, de restaurer un cycle de l’eau sain et autonome, tout en renforçant la biodiversité locale et en protégeant durablement les ressources souterraines.
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