🦋Quels papillons à Mosaïc, le jardin des cultures ?
Pourquoi le recensement des papillons de Mosaïc par ses visiteurs n’a malheureusement rien donné ? La seule responsable de cet échec est la météo…
Le printemps a été particulièrement pluvieux, venteux et les températures ont eu du mal à s’élever. Le mois du juin a été dans la lignée de ce que l’on connait depuis des mois..
Lorsque les températures sont peu élevées et que la pluviométrie est forte, le cycle de développement des différentes espèces de papillons est impacté. Les chenilles et les chrysalides mettent plus de temps à se développer, attendant des conditions météorologiques plus adéquates à l’émergence des adultes, et les quelques rares adultes sortis patientent à l’abri, sortant rarement. Les quelques rares périodes de beaux temps étaient trop ponctuelles pour permettre une véritable sortie des adultes. Les rares que l’on pouvait observer étaient farouches. Probablement des mâles qui passaient plus de temps à parcourir un territoire à la recherche de femelle plutôt qu’à accepter de se laisser photographier entrain de butiner.
Partout dans la région, les amateurs de Lépidoptères ont remarqué les très faibles effectifs de papillons, y compris les plus communs (absence quasi totale des piérides, Paon-du-jour, Robert-le-diable…).
Les papillons n’ont pas été les seuls insectes pollinisateurs à être impactés par cette météo. Il suffisait de s’approcher des plantes à fleurs pour remarquer que les Diptères (mouches, syrphes…), Hyménoptères (guêpes, abeilles, bourdons, frelons…) et les Coléoptères (cétoines, leptures, téléphores, oedemères…) étaient très peu nombreux voire absents.
La non-réussite de cette science participative n’est pas directement imputable à d’autres facteurs comme l’utilisation de produits néfastes à la biodiversité dans le système agricole conventionnel ou au dérèglement climatique, même s’ils sont évidemment responsables de la baisse globale des populations d’insectes et du vivant en général.