♻ Prévention des déchets en Métropole !

Simplifier la collecte et rendre accessible aux résidents les différents modes de tri, accélérer l'installation de collecte de verre. Permettre aux quartiers très commerçants de rester propres et de leur permettre de gérer les déchets issu de la consommation nocturne? Valoriser les commerces qui respectent la gestion du tri des déchets. Mettre en place un ramassage des ordures, encombrants hebdomadaire. Le dispositif actuel, complexe, dissuade la démarche de tri. Associer les acteurs du recyclage aux actions de la ville. Renforcer la collecte des déchets avec la mise en place de container et avec du design thinking. Action de sensibilisation dans les quartiers éloignés de ces dispositifs de consultation.

La MEL doit aller au contact des principaux contributeurs de déchets qu'ils soient particuliers ou commerçants !
Dernièrement , j'ai été témoin d'un échange entre un contrôleur d'ESTERA et notre artisan boulanger.
Principal reproche formulé par le contrôleur ESTERA : le poids des poubelles d'OMR avec en cause les INVENDUS qui s'y trouvaient !
Certes le "vieux pain" est donné à une poignée de consommateurs (poules et chevaux) mais les pâtisseries finissent à la poubelle !!! La MEL a un gisement PERMANENT de fermentescibles … qu'elle ne va pas chercher ! Autre anecdote (vécue) avec ma fille ainée qui habite Faches-Thumesnil et qui voulait un composteur pour ses matières organiques. Sa commune n'ayant pas adhéré au plan de prévention , elle n'a pas pu en obtenir un ! Cela revient à dire qu'une commune membre de la MEL peut faire "bande à part" sur un sujet RASSEMBLEUR ! Pour terminer , à quand l'instauration d'une redevance INCITATATIVE pour ceux qui limitent leurs OMR ???

La commune de Marcq en Baroeul organise chaque année des parcours pour des familles qui souhaitent réduire leur déchets. C’est une bonne idée pour aider à franchir les premier pas, à échanger sur le sujet, à créer des liens nouveaux. Mettre en place un système de retrait des encombrants devant les maisons : ce système existe aujourd’hui avec Esterra, mais il n’est pas très simple à mettre en œuvre (demande de rappel pour prise de rdv, créneaux de rdv sur des plages de 2h), d’autant que la demande de rappel ne fonctionne pas systématiquement (je viens de faire 2 tentatives infructueuses). Mettre à disputions des composteurs collectifs pour les personnes qui n’ont pas la possibilité d’en avoir individuellement.

Propositions d'actions:
- zone de réemploi de grande capacité dans chaque déchèterie et orientation systématique des usagers (et autoriser les usagers à se servir si un objet donné l'intéresse ?)
- proposer prestation de broyage de ses déchets verts pour repartir avec du mulch
- diffusion d'un annuaire en ligne de réparateurs agréés (en complément des repairs-cafés ?)
- simplifier / harmoniser les consignes de tri comme l'évoquait @Elema et proposer des solutions spécifiques aux professionnels
- arrêter / limiter la collecte de repasse dans Lille notamment qui ramasse tous les déchets qui traînent y compris les sacs de tri présentés le mauvais jour mais qui ne sont du coup pas recyclés (et l'habitant n'est pas informé de son erreur)
- communiquer davantage et de manière régulière sur les consignes de tri et les moyens de réduire ses déchets
- aider à l'implantation d'une usine de lavage des bouteilles en verre consignées (avec la vapeur du CVE ?)

Harminiser les gestes de tris, les rendre accessibles au quotidien sans restriction...
Récompenser les gestes vertueux...
Travailler avec les industriels - fabriquants pour avoir une gestion partagée de l'emballage
Faire de la pédagogie.
Expliquer le coût du traitement des déchets
Valoriser le déchet en matière première moins chère... voire gratuite (je viens en déchèterie avec des déchets, je peux repartir avec quelque chose qui m'interesse...).

Créer des déchetteries de quartier. Créer des espaces de partage au niveau des quartier comme des maisons "kiloutou" avec des tondeuses à gazon, des perceuses, des boite à outil... sur réservation et location. Créer des magasins ou des ventes ou des trocs réguliers de vêtements ou d'objet dans la quartier.

L'école de ma fille avait un compost collectif. C'était hyper pratique. On déposait notre boîte le matin et on la récupérait le soir. Notre fille apprenait les bienfaits du compost et nous aussi.

Installation de composts collectifs pour les personnes vivant en immeuble.
Proposer des zones de potager collectifs pour fruits et légumes, herbes aromatiques dans les abords des résidences. Pourquoi pas inclure des poulaillers pour un recyclage sélectif des déchets organiques.
Planter des arbres fruitiers.
Récupération et réutilisation des eaux de pluie.
Proposer des centres de matériel mutualisé pour les résidents.
A une plus grande échelle, arrêter l'utilisation d'eau potable pour les toilettes qui est une aberration.

Mettre en place des systèmes de consigne pour le verre
Favoriser les commerces de vrac et direct producteurs
Mettre en place des espaces de récupérations d'objets pour réemploi

Notre prise de conscience de la réduction des déchets est venue petit a petit ,un long cheminement , c'est peut être en adhérents a une AMAP il y a 11 ans que petit a petit nous avons changé notre façon de consommer . Consommer des produits frais est surement une des bases . Il y a une forte demande de local maintenant .
La production de légumes est a mon avis un levier important pour revenir a une alimentation plus vertueuse pour tous et pour la réduction des déchets . Des Jeunes maraîchers veulent s'installer mais ne trouvent pas de terre . LA MEL EST propriétaire de terrain agricoles ,les terres disponibles pourraient être a mon sens dédiés aux maraîchage en lien avec les territoires dans un soucis productif , pédagogique éducatif , il faut 100 m² pour nourrir un habitant en légumes ( a valider ) . Amorcer cette filière local devrait un acte politique fort de la MEl et de laisser une place a l'agroforestation

Le rôle de la MEL est de généraliser à l'échelle de la MEL, la démarche Zéro déchets de la Ville de Roubaix afin de contribuer réellement à la réduction des déchets et accompagner les citoyens, les collectivités et les entreprises dans cette démarche. La MEL doit développer un autre modèle de financement de la collecte et de traitement des déchets, il faut que les personnes qui produisent peu de déchets payent peu de TEOM par la mise en place d'un dispositif spécifique. La MEL doit se préparer à cette réduction des déchets en anticipant l'évolution des systèmes de collecte et traitement des déchets qui seront surdimensionnés comme l'incinérateur d'Halluin.

Comment réduire la quantité de déchet provoquer par la réalisation de travaux ? Œuvrer avec les entreprises du BTP ? Recycler tout ce qui peut l'être ?
Comment réduire les emballages des produits de supermarché ou bien des commandes via Internet ? Je ne sais pas si la MEL peut avoir du poids sur ce problème.
Installer des composteurs collectifs simples d'utilisation. Récupérer la terre pour les terres agricoles.
Multiplier l'installation d'agriculteurs pour qu'il y ait plus de marchés et plus de producteurs locaux sur les marchés. Communiquer sur les bienfaits des marchés. Voir quels sont les freins à l'accès aux marchés (des qui ne veulent pas attendre, qui n'en n'ont pas près de chez eux le week end... ?)
Favoriser l'installation de magasin de vrac.
Travailler sur l'achat public, offrir des solutions clés en main pour les personnes qui rédigent les marchés publics. Souvent elles disent qu'elles sont empêchées par la mise en concurrence etc.

Mise en place d’une tarification incitative : l’ADEME constate que la mise en place d’une tarification basée sur le niveau de production de déchet d’usager permet une réduction notable des volumes de déchets.
Ce mode de tarification concerne à ce jour plus de 200 collectivités, soit plus de 5 millions d’habitants. Le constat est sans appel : « En moyenne, la mise en place de la tarification incitative permet de :
Réduire de 41 % la quantité d’ordures ménagères résiduelles (OMR) ; Augmenter de 40 % la collecte des recyclables ; Réduire de 8 % la quantité de déchets ménagers et assimilés (DMA). » (source : https://www.ademe.fr/expertises/dechets/passer-a-laction/couts-financement/dossier/modes-financement-service-public-gestion-dechets/tarification-incitative-ti)
Un guide pratique de mise en œuvre à destination des collectivités contenant conseils et retours d’expérience est disponible ici : https://librairie.ademe.fr/dechets-economie-circulaire/3110-tarification-incitative-conseils

Les composteurs individuels sont un excellent moyen d'aider à la réduction des 580 kg de déchets ménager par an et par habitant. L'initiative de la MEL de fournir ces composteurs aux citoyens de l'agglomération devrait être renouvellée et pérénisée.

Nous sommes une famille de 4. En compactant nos déchets recyclables (carton, bouteille plastiques), nous remplissons en général cette poubelle en 3 semaines. Si on incite les gens à compacter les déchets, la collecte des déchets pourraient se faire toutes les 2 semaines, réduisant la circulation des camions-bennes et la pollution associée.

Il pourra aussi être possible de sensibiliser les gens à sortir leur poubelle que lorsqu'elle est pleine, limitant le temps de travail des éboueurs, leur pénibilité (moins de manutention) et la pollution due aux camions-bennes qui circuleraient moins longtemps.

Nous avons passé des vacances en Normandie (zone de Neufchâtel) et tous les déchets plastiques (yaourt, emballage film, tout type de récipient) sont embarqués dans la poubelle recyclable ce qui n'est pas le cas chez nous.

Idéalement toutefois, il faudrait surtout que les industriels n'utilisent que des plastiques recyclables dans leurs produits

La MEL devrait développer les composteurs collectifs (surtout en ville à Lille), mettre en place la consigne pour le verre et inciter au développement du vrac (ex : en dotant chaque foyer des poubelles ou sacs, ajouter un kit de sacs). Elle devrait animer, auprès des commerçants et grandes enseignes, des actions pour réduire les emballages et développer le vrac.

trois réaction peut-être:
il faut reconnaître que, hormis certains points fréquentés, on voit moins de sacs plastiques dans les arbres. Beaucoup reste à faire mais je vois un progrès.
Le fléau des dépôts sauvages doit être strictement encadré et sanctionné, c'est ce qui pourrit le plus notre environnement citadin
Les nettoyages citoyens permettent (en outre de nettoyer) une prise de conscience pour ceux qui y assistent
Enfin, je suis étonné de voir qu'en vacances on peut mettre TOUS ses plastiques au recyclage (pots de yahourts etc...) ce qui n'est pas le cas chez nous...

Bonjour,
Cela fait plus de 15 ans que j'habite dans le même immeuble (résidence privée gérée par un syndic) dans lequel je suis locataire.
OR depuis 15 ans nous avons appris à trier nos déchets. MAIS la REPARTITION des conteneurs (poubelles) n'a pas évolué entre ceux dédiés au tri et les autres. A titre d'exemple dans mon entrée nous avons un conteneur pour le tri et deux conteneurs pour le reste depuis 15 ans .
Puisque nous avons appris à trier en plus de 15 ans, il faudrait non plus un conteneur de tri mais deux et plus qu'un seul conteneur pour le reste (passer pour le tri à deux tiers de poubelles et non plus à un tiers comme il y a 15 ans).
il faudrait auditer chaque résidence car il n'y a pas assez de conteneurs de tri et passer à deux tiers ou trois quarts de conteneurs de tri en proportion.

Si on appliquait cette mesure à chaque entrée de résidence ce serait des milliers/ millions de tonnes de déchets triés qui pourraient etre valorisés à l'échelle de la métropole.

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Le plan de la MEL ne parle que du réemploi des meubles et des déchets verts (composteurs), qu'en est-il de la consommation courante telle que les boissons consignées ? nous sommes proches de la Belgique qui le fait et nous continuons de remplir nos poubelles lourdes, les restaurants continuent de déverser les bouteilles vides de vin dans les rues les veilles de ramasse (puisque les grossistes ne les récupèrent pas) ? Pourtant la consigne c'est 79% d'économie de gaz à effet de serre et même de l'eau économisée

Renforcer la sensibilisation en entreprise.

De nombreuses personnes ne font pas l'effort de faire le tri de ce qu'elle emmène (pour déjeuner) ou utilise en entreprise. J'ai déjà vu des bouteilles de verres ayant servies pour un pot mises à la poubelle tout venant.
Il y a un vrai travail de sensibilisation à mener et d'accompagnement pour que le tri se fasse aussi simplement sur son lieu de travail qu'à la maison

Il faut plus sensibiliser les gens à écraser leur bouteille plastique pour diminuer les volumes de ville dans nos poubelles à la maison et ainsi diminuer le besoin de collecte de déchets

Une remarque sur la concertation : les délibérations ne sont pas accompagnées des annexes (les plans en question) ou alors je les ai ratées. Il aurait aussi fallu une synthèse plus courte et pédagogique... Du coup on se demande s'il existe un vraie volonté de concerter ou si c'est juste une obligation réglementaire à remplir pour la MEL

Le meilleur déchet est celui qui n'est pas créé.
Si les particuliers doivent prendre leurs responsabilités (assez largement développées ci-dessus), je me demande dans quelle proportion la MEL et les collectivités peuvent agir -également, en parallèle, en amont, en plus - pour :
Promouvoir le zéro déchet. Interdire le sur-emballage. Favoriser ceux qui sont écologiques. Favoriser la possibilité d'acheter que ce dont on a besoin. Mettre en avant les produits locaux. Limiter la publicité. Faire respecter les étiquettes "stop pub"... Et veiller à une information claire de ce qui est recyclable de ce qui ne l'est pas.

Autre débat, ajouter des poubelles dans la rue. Alors oui, on m'a répondu que certains s'en servent avec abus. Mais avec de la persévérance, de la bonne volonté, de la pédagogie... Cela permettrait aux nombreuses personnes peu motivées à porter leurs déchets plus de 5 m de les jeter à terre (mégot, paquet de cigarette, canette, sac à crottes, masques).

Merci

Je rejoins d'autres avis :
- améliorer le % de recyclage des déchets : mieux informer sur le tri des déchets, ce n'est encore pas un réflexe chez certaines personnes alors que mis en place depuis + de 20 ans... il faudrait peut être passer par les bailleurs (mini guide à chaque nouveau locataire, mise à disposition d'affiches pour hall d'immeubles...) mais aussi recycler + de catégories de déchets (effectivement tri + large dans d'autres régions)
- pour éviter dépôt sauvages (pas forcément d'encombrants), mettre plus de containers dans certaines rues (ex: Fives), sensibiliser/informer
- mais surtout comme Bailly le dit, il faut inciter à réduire les déchets : campagne d'information des habitants (consommation responsable - pas que le vrac), sensibilisation des commerçants (moins de sur-emballages -sacs, lutte contre le gaspillage alimentaire pas que dans la restauration collective...) et entreprises du BTP qui produisent aussi beaucoup de déchets.

Bonjour, selon moi la première action serait d'harmoniser les manières de trier entre les différentes communes de la MEL voir même à un niveau national.
Ainsi ça ne sera plus "compliqué" comme on peut l'entendre. Que nous soyons enfants à l'école, ado au collège, étudiant à la fac ou salarié au boulot ou encore n'importe quelle autre situation, toutes les poubelles auront les mêmes codes pour la même organisation de tri quelque soit l'endroit. L'harmonisation est pour moi la clé pour que le tri devienne plus efficace.

Gros rôle à jouer de la part de la MEL :
actions prioritaires :
* inonder le domaine public de poubelles de tri ou bacs intégrés dans le sol (devant les écoles, dans les salles de sport, à chaque manifestation, sur chaque marché, devant les grosses entreprises, dans les gares et métros...)
*installer des composteurs publics (cf ville de Breitenbach) dans l'espace public
*Communiquer énormément sur les durées de vie des déchets et sur ce que peut devenir un déchet que l'on a recyclé
*Inciter au zéro déchets : pourquoi pas un bon de reduction sur sa taxe dechets, sorti d'une machine de collecte des cannettes ou verres ?
*transformer des zones vertes appartenant à la mel en zones potagères, mini fruits, fruitiers, herbes aromatiques, jardins partagés ...= moins d'achats sous plastiques de ces aliments en grande surface

Lors de période de grands vents, lorsque les poubelles sont sorties, nombre d'entre elles sont renversées et les déchets volent partout dans la nature.
Il faudrait reporter les ramassages les jours de grands vents (>30km/h ?). Bien sûr pour organiser cela, il faut pouvoir contacter les gens avant pour qu'ils ne sortent pas leurs poubelles dans la rue.
Cette organisation complète mes suggestions précédents :
1- recueillir les adresses mails des habitants pour les informer
2- passer à un ramassage par quinzaine pour les déchets recyclables, ce qui permet de mobiliser les équipes ainsi libérées pour les ramassages qui seraient décalés à cause du grand vent

Il faut mieux sensibiliser les éboueurs sur l'impact de leur travail pour l'environnement. Combien de fois je vois des rues sales après leur passage. Combien de fois ai-je vu des déchets tombés des poubelles que les éboueurs manipulent et qu'ils ne font pas l'effort de ramasser ce déchet et le remettre dans la poubelle. Après c'est un déchet qui va voler et se perdre dans la nature.

En parallèle, il convient aussi de mieux valoriser le rôle des éboueurs pour l'environnement, par exemple dans les journaux de communication de la MEL. Ils sont un maillon vital pour la planète (suffit de voir Marseille en ce moment pour le comprendre)

LUTTER CONTRE L'OBSOLESCENCE LOGICIELLE
Quand on parle "déchets", on a tendance à négliger l'impact réelle en déchets et en gaspillage d'énergie qu'entraîne l'obsolescence logicielle, qui contraint souvent les utilisateurs, qu'ils soient une collectivité, une entreprise ou des particuliers à changer un micro-ordinateur ou un smartphone, parce que tellle nouvelle version de logiciel n'est pas compatible avec une ancienne version de Windows, d'Android ou d'IOS.
La Métropole Européenne de Lille peut agir, d'abord pour son propre fonctionnement, et ensuite pour le bénéfice de ses administrés :
- en valorisant les logiciels économes et en valorisant les répertoires de logiciels tel que Oldapps.com ou OldVersion.com qui permettent de trouver et d’installer une version plus ancienne et donc moins gourmande du logiciel.
- en soutenant l'utilisation de logiciels open-source, dits "logiciels libres"(soutien aux associations qui popularisent les logiciels libres, comme "chtinux" par exemple).