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Corridors floraux - Sanctuaires pour les pollinisateurs à travers la restauration des corridors écologiques
Retirée
- Je décris le lieu que j'ai repéré
- Toute la ceinture concernée par la restauration des corridors écologiques (plan de la MEL) et tous les espaces public ou foncier de la MEL pouvant accueillir le projet.
- Pourquoi je l'ai repéré ?
- Constat: 75 % des insectes volants ont disparu en Europe en moins de 30 ans. 40 % des espèces de pollinisateurs sont aujourd’hui menacées. Cette disparition fragilise toute la biodiversité : 80 % des plantes à fleurs ont besoin d’être pollinisées. En zone urbaine, les espaces verts sont souvent isolés, trop tondus, pauvres en fleurs, et ne permettent pas une continuité des habitats.
- Je peux préciser son emplacement
- Exemples inspirants Trame méllifère de Grenoble (2018) : plantation de 2 000 m² de corridors floraux entre 6 parcs. "Ville de fleurs" à Grande-Synthe (Nord) : 40 hectares gérés sans tonte pour accueillir les pollinisateurs. Projet "Happy Pollinator" à Liège : impliquant écoles et habitants pour restaurer les habitats.
- Quelle est sa surface ?
- Surface recommandée: à partir de 500 m² cumulés, en trames connectées (via rues, parcs, friches). À terme, objectif de ceinture méllifère continue entre les principaux parcs et zones naturelles de la métropole.
- Je décris en quelques lignes mon projet : Quel est mon projet ? En quoi permet il de développer la nature et d'apporter plus de biodiversité sur le territoire ? Pourquoi est-il adapté au lieu que j'ai repéré ?
- Créer une trame continue d'habitats et de ressources alimentaires pour les insectes pollinisateurs – en particulier les espèces sauvages (abeilles solitaires, papillons, syrphes, bourdons, coléoptères floricoles) – en lien direct avec la stratégie de restauration des corridors écologiques définie par la MEL. Solution proposée: Implanter une trame méllifère urbaine : un réseau de sanctuaires floraux interconnectés, visibles, pédagogiques et autosuffisants, pour favoriser les pollinisateurs à l'échelle de la métropole. Comment ? 1.Identification des espaces clés : bords de route, friches urbaines, pieds d’arbres, parcs, toitures, espaces scolaires, écoquartiers. 2.Plantation de mélanges floraux locaux : annuelles et vivaces riches en nectar et pollen, adaptées au sol et au climat. 3.Aménagement de zones sans tonte : prairies de fauche tardive (2 tontes/an max), couloirs extensifs. 4.Pose d’équipements pédagogiques : panneaux, QR codes, balisages. 5.Installation de micro-habitats : petits hôtels à insectes, nichoirs à abeilles solitaires, points d’eau. 5.Co-construction avec les habitants et établissements scolaires : semis participatifs, ateliers. Espèces végétales clés (fleurs indigènes): Centaurée jacée, coquelicot, mélilot blanc, lotier corniculé, achillée millefeuille, vipérine, nielle des blés, tréfle des prés, cardère. Graminées légères (fêtuques, brome) pour abriter les pollinisateurs au repos. Bénéfices : Biodiversité : augmentation des populations d’insectes en 1 à 3 ans; Agriculture urbaine : meilleure pollinisation des potagers, arbres fruitiers; Paysage : valorisation des espaces publics en fleurissant durablement; Pédagogie : outil de sensibilisation très populaire et visible. Intérêts: Trame méllifère continue comme vecteur d'une nouvelle ceinture verte de la métropole; Synergie entre aménagement, nature, participation citoyenne; Faible coût, fort impact, hautement duplicable; Création de micro-réfuges pour la faune menacée.
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