Réseau de transports collectifs structurants de la MEL
#transports deplacements Quelles liaisons à l’horizon 2035?
Délibération des élus en Conseil métropolitain
28/06/2019 - 29/06/2019
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Gratuité des Transports Publics
Un bon moyen d'exclure la voiture et faire diminuer la pollution aux particules est d'encourager l'usage des transports en communs.
L'abonnement est horriblement cher pour une personne sans emploi qui n'a pas les moyens de mettre de l'essence dans sa voiture. D'autres communes ont expérimenté cela (Dunkerque), parfois un pays complet (Luxembourg) ou des efforts profonds pour supprimer les voitures (Oslo). Mais la gratuité ne devra pas se faire au détriment du nombre d'arrêts ou de passages.
L'abonnement est horriblement cher pour une personne sans emploi qui n'a pas les moyens de mettre de l'essence dans sa voiture. D'autres communes ont expérimenté cela (Dunkerque), parfois un pays complet (Luxembourg) ou des efforts profonds pour supprimer les voitures (Oslo). Mais la gratuité ne devra pas se faire au détriment du nombre d'arrêts ou de passages.
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9 commentaires
Conversation avec bsz
et il faut supposer que la gratuité va entraîner des économies, de locaux, de personnel, de matériel
Il faut supposer que l'on va vraiment changer les choses ....
En apparence séduisante, la "gratuité" s'avère dangereuse à terme et mène droit à la paupérisation du transport public inutilement privé des recettes des usagers solvables, au détriment des investissements nécessaires, de l'offre et de la qualité des services rendus. Comment investir dans de nouvelles lignes de tramways et à fortiori de métros avec la gratuité, alors que les usagers apportent entre 20 et 25% des recettes ? C'est déjà ça !
Plusieurs grandes villes : Bologne, Castellan de la Plana, Hasselt, Sheffield, Seatle, l'ont d'ailleurs abandonnée ce qui leur a permis de concentrer leurs efforts sur l'investissement, l'offre et la qualité de service que recherche l'usager.
La mise en place d'une tarification solidaire et modulée, voire même des titres non payants pour les bénéficiaires du R.S.A.. ., s'avère nettement préférable à la gratuité. La TVA au taux de 10% sur le prix du ticket devrait aussi être ramenée à 5,5% comme sur tout autre produit de première nécessité.
Aucun problème pour trouver un financement des travaux , le bétonnage est sans limite, pour faire passer le tout mettez eco devant certains mots et ajoutons les termes mixité sociale et en avant !
Conversation avec Olivier Duquesne
Quelques idées à Dunkerque : https://www.20minutes.fr/lille/2448043-20190210-nord-communaute-urbaine-dunkerque-championne-mobilite
Les transports publics gratuits n'existent nulle part dans le monde, pas même à Dunkerque, dans la mesure où ceux ci sont toujours financés par quelqu'un : collectivités territoriales et entreprises. Il faut donc parler de transports subventionnés à 100 %.
C'est à terme une orientation dangereuse qui mène droit à la paupérisation des transports publics privés inutilement des recettes des usagers solvables. A cette "gratuité" préférons la tarification solidaire et modulée, voire même des titres non payants pour les personnes particulièrement défavorisées, mais toujours adossés à une valeur d'usage pour simple information et histoire de responsabiliser le public sur la valeur des choses. Il serait également judicieux de ramener la TVA payée pour l'usage des transports publics de 10 à 5,5% en tant que produit de première nécessité.
Plutôt réduire le prix d’un ticket est mieux à longue terme (ex 0,50 centimes pour tout le monde)
Conversation avec droma catherine
je propose la gratuité pendant les pics de pollution ,en cas de circulation alternée ! lors de la 1 fois , je n'ai pas pu utiliser ma vieille voiture qui est critère 5, j'aurai apprécié la gratuité des transports en commun
Cela reviendrait à réduire les transports publics à une simple variable d'ajustement et constituerait une injustice vis-à-vis des abonnés pour qui ces journées ne sont pas gratuites. C'est pourquoi la MEL propose lors des pics de pollution un ticket jour à 1,65 € qui me paraît très attractif.
Comme le démontre l'expérience, le choix entre voiture particulière et transport public n'est d'ailleurs pas une question de coût ou de gratuité, mais une question de qualité de service,de commodité.. La circulation automobile pollue tous les jours et pas seulement les jours de pic de pollution. Ce sont donc bien des mesures à long terme qui sont nécessaires : partage de l'espace au profit de bus et tramways véritablement prioritaires, développement des réseaux cyclables, diminution des possibilités de stationnement automobile etc. La voiture doit avoir sa place, rien que sa place et ne pas monopoliser tout l'espace.
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